Consommation d’aliment et ingestion sélective
Jonas Salzmann
En termes de consommation de fourrages, la chèvre laitière est l’une des espèces les plus exigeantes parmi les animaux de rente. D’une part, elle a la faculté de sélectionner l’aliment, d’autre part, ses organes digestifs et les fonctions respectives ne sont pas totalement identiques à ceux des bovins. Rien que ces raisons suffisent déjà à expliquer le fait que l’affouragement des chèvres laitières est différent de celui des bovins et pourquoi il est important de le faire concorder avec les besoins et les dispositions de l’espèce.
Multitalents cachés: les clostridies sources d’infections chez les petits ruminants
Lutz Schönecker
Leurs spores sont à l’affût dans la terre, résistantes contre la chaleur, le froid et les désinfectants, attendant patiemment l’assaut. Le moment arrivé, elles développent leur effet pathogène grâce à des toxines efficaces. Le large spectre de maladies qu’elles provoquent, dont l’issue est souvent mortelle, en fait un groupe de bactéries redoutées. Il est toutefois possible de s’en prémunir en respectant quelques mesures prophylactiques.
Planification de l’affouragement pour les moutons et l’engraissement des agneaux
Marc Boessinger
Chez les moutons, la santé, la production laitière et le potentiel de croissance des agneaux dépendent également étroitement d’un affouragement des animaux conforme aux besoins. L’emploi de l’aliment approprié, tant en quantité qu’en qualité, au bon moment et conformément au stade de production, tel que la gestation, la lactation ou la croissance, en est un facteur clé. On ne peut toutefois affourager de manière conforme aux besoins que si l’on connaît la qualité du fourrage disponible aussi bien que les besoins des animaux. Ces indications permettent surtout de planifier et de calculer les rations fourragères pour l’affouragement d’hiver, d’estimer les stocks de fourrage nécessaires et donc de prévenir des dépenses inutiles de fourrage supplémentaire.